jeudi 9 juillet 2009

Internet

Le bonjour du PIJ de Guingamp et une occasion pour ajouter une nouvelle rubrique "Sur le Net" ainsi que quelques liens .

samedi 14 mars 2009

Article paru dans ploum-infos

Une copie de l'article qui est paru dans "ploum-infos", le bulletin d'information de la commune de ploumagoar.


Le 11 Août 2008, 7 touaregs descendent du TGV à Guingamp. Ces visiteurs inhabituels viennent tout droit d'Aderbissinat, une petite commune du Niger, aux portes du Sahara. Les 6 jeunes nigériens sont venus dans le cadre de la coopération décentralisée entre la Communauté de Communes de Guingamp (CDC) et et la commune d'Aderbissinat. Cette coopération est ici centrée sur la jeunesse. Elle a comme objectif d'échanger sur les traditions, les différents modes de communications : oral et écrit et de créer un premier contact entre les deux populations afin de réfléchir ensemble sur la façon de monter un projet.

Aderbissinat est donc une commune nouvellement créée au Niger, sa population est aussi nombreuse que celle de la CDC mais elle est répartie sur un territoire grand comme la Bretagne. Ce territoire aride est donc faiblement peuplé, les touaregs qui y vivent sont traditionnellement des éleveurs nomades mais beaucoup se sédentarisent et pratiquent l'agriculture car la désertification galopante ne permet plus la vie nomade. Cette commune se trouve dans la région d'Agadez au Nord du Niger, c'est la plus grande mais aussi la plus pauvre du pays. Cette région est peuplée essentiellement par l'ethnie des touaregs et elle était auparavant assez touristique mais il y a un an, la rébellion a éclaté. Le MNJ (Mouvement Nigérien pour la Justice) s'est rebellé contre l'État nigérien car il estime que celui-ci, qui exploite les ressources naturelles de la région, surtout de l'uranium, ne redistribue pas assez d'argent aux populations touarègues locales. Les étrangers ne sont donc pas autorisés à se rendre dans cette région.

Durant deux semaines, j'ai donc accueilli Harouna et Hama chez moi. Harouna a 18 ans et est en première au lycée d'Agadez, Hama quant à lui a 19 ans et est en 4ème au collège d'Aderbissinat. Ces jeunes venant d'une région isolé où tous n'ont pas accès à l'eau courante et à l'électricité venait pour la première fois en France. Ils se sont pourtant très vite adaptés, ils se sont intéressés à de nombreuses choses et ont été très ouverts.


Le jour suivant leur arrivée, nous avons visités Ploumagoar et la première chose qu'ils ont remarqués est l'absence de monde dans les rues. Chez eux, il y a toujours des gens dans les rues, les jeunes et moins jeunes sortent des chaises dehors, font du thé et discutent entre eux. Les personnes passant par là peuvent s'arrêter et participer aux discussions. Ces rassemblement très populaires au Niger sont appelés les fadas. La propreté des rues les a aussi beaucoup impressionné car en Afrique, tout le monde jette ses ordure et surtout ses sacs en plastiques par terre , cette accumulation de sac est curieusement et malheureusement l'une des choses que l'on remarque en premier en arrivant au Niger. Dans la commune, ils ont aussi visité la médiathèque, ils l'ont trouvé beaucoup plus riche que la bibliothèque d'Aderbissinat ou d'Agadez car hormis la pauvreté, le sable rend très difficile la conservation des ouvrages. Mais avant tout, les touaregs se sont intéressés aux ordinateurs de la médiathèque, certains d'entre eux n'en avaient jamais touchés car chez eux, les ordinateurs sont rares et les enfants n'ont pas le droit de s'en approcher. Nous avons aussi visité une ferme sur le territoire de la commune. Les nigériens y ont bien sûr découvert les machines de traite mais surtout un élevage de poules contenant plus de 2000 volailles. Voir autant d'animaux élevés dans un même bâtiment les a bien sûr surpris car chez eux les poulaillers sont essentiellement destinés à la consommation personnelle et les grands élevages de chèvres ou de vaches vivent à l'air libre, les bergers se déplaçant parfois très loin avec leurs bêtes.

Au cours de ce séjour, nos visiteurs semblaient très intéressés par la tradition bretonne. Ils ont adorés les danses, les chants et les costumes bretons. Ils ont d'ailleurs été désolés de voir qu'aucun de nous ne parlait breton car ils nous ont appris quelques mots et expressions Tamajaq. Le Tamajaq est leur langue maternelle, la langue de leur peuple. Il possède son propre alphabet : le Tifinagh. Les touaregs ont une très forte identité culturelle. En effet les touaregs sont une minorité dans tous les pays où ils vivent, ils doivent donc souvent lutter pour préserver leurs traditions et leur culture, ils attachent donc beaucoup d'importance à la traditions et à l'identité des gens qu'ils rencontrent. Cette lutte des touaregs pour défendre leurs intérêts passe parfois par le conflit armé car si les membres armés du MNJ ne sont pas très nombreux, ils reçoivent le soutient de toute la population de la région.


La tradition touarègue est donc essentiellement orale, il existe de nombreux contes et histoires racontant la naissance de leurs culture ainsi que la ruse de leurs héros. Ainsi leur alphabet, le Tifinagh, aurait été inventé par Amerolqis, pour pouvoir échanger des messages galants et secrets avec les femmes qu'il avait séduites. Il existe ainsi de nombreux contes qui se transmettent des grands parents aux enfants le soir lors des veillées. Il y a aussi des danses rythmées par la voix des hommes et le djembé des femmes car là bas se sont les femmes qui jouent des instruments de musique et les hommes qui chantent et dansent.

Avec les jeunes d'Aderbissinat nous avons donc connu une nouvelle culture mais aussi redécouvert la nôtre grâce à un regard neuf et étranger. Nous avons rapidement créés des liens très forts entre le groupe de jeune nigérien et de jeunes français mais aussi entre les nigériens et les familles. Nous échangeons alors des nouvelles par email où sur le blog http://www.aderbissinatguingamp.blogspot.com qui relate aussi certains événements du séjour. Notre échange à donc été très enrichissant et nous espérons bien sur nous revoir un jour, en France ou au Niger.



vendredi 20 février 2009

réunion du 20 février 2009


Bonjour à tous...

Les jeunes de Guingamp se sont réunis aujourd'hui afin de préparer la création de leur association.

Voici une petite photo... et surtout plein de pensées envers leurs amis nigériens...

A très bientôt


Annie

mardi 6 janvier 2009

BONNE ANNEE 2009

Bonjour à toutes et à tous...
Je vous souhaite mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année!!!
En souhaitant qu'elle soit pleine d'amitiés et de rencontres...
A bientôt
Annie

mercredi 3 décembre 2008

voici un article parut dans le journal en aout dernier

La coopération passe par les échanges culturels

C'est l'heure du thé pour Haoura, Hamid et Samuel. Un moment important dans la tradition nigérienne. Au service jeunesse de la communauté de communes on fait avec les moyens du bord !  C'est l'heure du thé pour Haoura, Hamid et Samuel. Un moment important dans la tradition nigérienne. Au service jeunesse de la communauté de communes on fait avec les moyens du bord !

Huit jeunes Guingampais ont vécu avec six jeunes Nigériens pendant deux semaines.Les échanges culturels sont un volet indispensable de la coopération.

« Pour pouvoir mettre en place des projets ensemble, il faut d'abord échanger, apprendre à se connaître et à se comprendre » nous dit Annie, animatrice au service jeunesse, qui a suivi le projet de A à Z. Le séjour de six jeunes Touaregs (tribu nomade du Niger) à Guingamp était un point important de la coopération décentralisée entre la communauté de communes de Guingamp et la ville d'Aderbissinat au Niger.

Les jeunes Nigériens sont restés deux semaines à Guingamp. Les premiers jours, ils étaient hébergés chez les familles des jeunes Français. Un choc pour ces jeunes de 17 ans à 22 ans qui ne sont jamais venus en Europe. Harouna, 18 ans, par exemple, a été très impressionné « par le respect de la loi et de la propreté ». Le groupe a visité un centre de tri, totalement nouveau pour eux, venant d'un pays où « les gens jettent encore les papiers à terre ». Et la visite d'une ferme en a marqué plus d'un. Pour ces jeunes qui connaissent une agriculture de subsistance, la culture et l'élevage intensif sont des aberrations.

À la découverte de l'autre

Pour les Français aussi, ce fut l'occasion de découvrir un mode de vie radicalement différent. Nomades, les six jeunes ont raconté leur quotidien à défaut de pouvoir le partager pour l'instant. En effet, à la base, ce sont les jeunes Français qui devaient partir au Niger en août 2007, mais face aux troubles politiques qui secouent actuellement le pays, le service jeunesse de la communauté de communes a préféré faire venir les Nigériens.

Vendredi, pour leur dernière soirée, au service jeunesse de la CDC, le groupe avait créé de petites scènes racontant le quotidien de chacun et la rencontre des cultures. L'aboutissement de deux semaines d'écoute, de discussions et de découverte de l'autre. « Je suis tout à fait prêt à renouveler l'expérience, c'est très enrichissant, cela nous a beaucoup apporté. » nous dit Stéphane qui a accueilli un jeune chez lui.

Plusieurs actions sont menées ou projetées dans le cadre de la coopération décentralisée : réhabilitation de puits, formation des maires, projet d'internat... La rencontre et l'échange culturel sont les liants de ces projets. Pour Issoufou Tindigui, secrétaire général de la ville d'Aderbissinat et accompagnateur du groupe de Nigériens, « le but de ce voyage, de ces rencontres, est de permettre aux jeunes de restituer ce qu'ils ont vu. » Par exemple, sur le tri des déchets, apporter un regard neuf et des idées nouvelles.

L'idée de cette coopération fait suite au processus de décentralisation au Niger en 2004. Avec la création de communes, les communautés territoriales françaises, comme la communauté de communes de Guingamp, ont pu développer des rapports directs avec certaines communes du Niger, comme la ville d'Aderbissinat.

Les Nigériens sont repartis hier, mais les liens resteront. Pour poursuivre les échanges, les 14 jeunes ont créé un blog : http://aderbissinatguingamp.blogspot.com/

Isabelle JARJAILLE.

Ouest-France

Avis aux jeunes nigériens

Bonjour à toutes et à tous !!!

Petite information importante : suite au séjour du Maire et du SG en novembre 2008, de petits cadeaux vous attendent auprès d'Issoufou !!

En souhaitant que celà vous rappelle de bons souvenirs...

A bientôt

mardi 23 septembre 2008

un souvenir innoublilable

Le jeudi 28 Aout 2008 nous sommes arrivés à Aderbissant aprés un peu plus de un mois d'abscence. les parents et quelques amis des jeunes était à l'autogare à 8h du matin.
Lorsque le mini bus qui transportaient les jeunes s'arreta tous le monde accouris vers eux. Ce faut le moment de retrouvailles et le debut des questionnements par quelques curieux impatients pour aller conter déjà le vecu des jeunes ambassadeurs.

Un a un les jeunes se dispersent par petit groupe pour aller réjoindre leurs famile respectives.

Le voyage a été dans l'ensemble très plaisant car les jeunes une fois rentre à Niamey (la capital du Niger) ne cessent de faire de comparaison entre le vecu des nigeriens et celui des français. le fossé est grand mais la justification est simple.

Les jeunes ont amené avec eux des cadeux souvenir et des photos pour immortalisé ce moment d'échange avec un groupe des jeunes français dynamique et qui sont encadrés par des animateurs talentieux et exigents dans le travail.

Pour le moment les jeunes sont entrain de profiter de dernièrs jours de vacance avant de reprendre le chemins de l'école. A ce moment ils écriront sur ce blog grace à mon appui bien sur.

j'ai assayé de telecharger les photos de notre retour sur le blog, mais je n'avais pas pu le mettre. la connexion n'est pas essez bonne ici à Agedez mais aussi nous ne maitrisons pas bien l'outil.




Par Issoufou Tinguidi
SG mairie Aderbissanat